Après la pause, Lettre Soufie : Z3 (Dhal) de Jean-Luc Fafchamps introduit le trombone, et le trombone introduit la pièce. Une de ces pièces qui se font plus palpables au fur et à mesure de leur avancement. Une première partie au trombone seul, posé, doucement modulé par le filtrage de la sourdine, après quoi l’enregistrement du même se fait entendre, l’instrumentiste venant le pimenter de quelques touches. Peu à peu l’interaction entre enregistrement et direct se fait plus intime. Quelques notes doublées à la suite immédiate de l’instrument jettent le trouble, ce que l’on croyait être un système des plus évidents ne l’est pas tant que ça. D’autres couches surviennent avec des décalages et longueurs variées. Des filtres font l’écho à la sourdine du début et élargissent le spectre dans les extrêmes grave et aigu. On gagne en surprises et ambiguïté poétique en même temps que des liens se créent.

Daniel Perez, mai-juin 2007

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