Extraits de presse

Les extraits de presse sélectionnés sont présentés dans leur langue originale.

Mot Soufi KDGhZ2SA à Ars Musica – Crescendo

Ars Musica 2006… Fafchamps travaille depuis sept ans à un vaste cycle « ouvert » inspiré par la symbolique mystique de l’alphabet Soufi… « K » et « A », qui respectivement ouvraient et clôturaient la soirée, font appel pour la première fois au grand orchestre au complet : elles révèlent, et pour moi confirment, un véritable symphoniste de toute première grandeur. A l’écart de tout sectarisme intellectuel ou structuraliste comme de toute complaisance néo-tonale nostalgique, Fafchamps affirme une puissance et une maîtrise rares ; un souffle véritablement épique, dans ces pages d’un raffinement de timbres et d’harmonies qui subjuguent, et qui suscitèrent d’ailleurs un rare triomphe.C’est bien la maîtrise de ces deux éléments de langage qui sont cause de cette totale réussite, preuve en soit les quatre autres pièces aux effectifs plus modestes, excellemment défendues par l’Ensemble Ictus, et dont faisait partie l’autre création mondiale, « Z », bref « mini-concerto », sorte d’intermède, Scherzo au milieu de ses voisines plus graves ou plus imposantes. Une grande heure et demie de pure joie musicale, en l’absence – hélas ! – de la presse internationale, trop prompte à dénigrer l’ensemble d’une manifestation dont elle aura manqué un moment essentiel…

Harry Halbreich, mai-juin 2006

Mot Soufi KDGhZ2SA à Ars Musica – Le Soir

Fafchamps à la conquête de l’absolu…. En musique, la liberté totale n’est pas la seule voie de salut. C’est la démarche suivie par Jean-Luc Fafchamps dans son cycle des « Lettres Soufies », inspiré par la méthode d’incantation de la Da’Wah. Notre compatriote donnait ce jeudi 16, au Palais des Beaux-Arts, le premier mot complet de ce cycle. Ce fut sans doute le concert le plus fascinant d’Ars Musica. parce qu’il pose autant de question qu’il en résout. Chaque pièce impose une ambiance très caractéristique, les pages pour ensemble faisant alterner des atmosphères très tranchées, de la force explosive de « S » au lent envoûtement de « Gh », des surgissements cinglants de « Z » aux plus prévisibles répétitions de « D ». Elles étaient entourées de deux vastes partitions pour grand orchestre, dans la lignée de Varèse ou Xenakis. Le résultat est impressionnant et les trouvailles d’orchestration fusent…

Serge Martin, mars 2006

Mot Soufi KDGhZ2SA à Ars Musica – La Libre

Mot Soufi KDGhZ2SA à Ars Musica – La Libre

« Lettres Soufies », public tout ouïe. Création spectaculaire, signée Jean-Luc Fafchamps, avec un mot Soufi…. même sans mode d’emploi, ni initiation à l’ésotérisme Soufi, sa musique a bien atteint sa « force de persuasion énigmatique », bonheur des sens en plus… Les musiciens proposèrent donc six lettres, de formes et de contenus très différents mais unies entre elles par une même splendeur sonore, un art de la perspective, un goût du rêve, un appel à l’espace et, couronnant le tout, une maîtrise orchestrale époustouflante. Ca, c’est de la musique ! K … fit l’ouverture : c’est une vaste pièce aux mouvements amples, aux sonorités opulentes, tour à tour compactes ou irisées, hérissées de gestes orchestraux décalés, surprenants, parfois stravinskiens, porteuse d’un monde sensoriel ouvert et foisonnant… D, confié à Ictus,… offre une écriture implacable, à la fois sinueuse et rythmique, dont le double mouvement fait circuler un perpetuum mobile entre les instruments, jusqu’à former un processus collectif de plus en plus intense et bientôt unifié. Gh, …, propose, sur un tapis sonore chuintant, une succession de thèmes plaintifs, lancinants, passant insensiblement de la douleur à la consolation – ressac, souffle, envol, silence. Z, vrillé par le hautbois strident de Piet Van Bockstael, est « terrible », à coup sûr : harcelant et… grisant. S, …, s’ouvre dans un tremolo aquatique… A, enfin, rassemblant Ictus et l’orchestre, offrit la pièce maîtresse en création : … avec une succession de péripéties éblouissantes … conduisant à une incroyable respiration « ad libitum » de l’orchestre sur fond de solo de caisse claire : Rundel range sa baguette, semble se détacher de l’affaire, jusqu’à ce que, venu de nulle part, surgisse un éclat paroxystique… Fin. Pour cette fois. Il y aura d’autres mots, peut-être avec les mêmes lettres…

Martine Dumont-Mergeay, mars 2006

Lettre Soufie Z1 à Ars Musica – Le Soir

Un bilan à la fin du festival de musique contemporaine : Ars Musica a privilégié les découvertes….Quelques bonnes nouvelles aussi du côté belge, notamment dans le beau concert de l’altiste Vincent Royer et du pianiste Jean-Philippe Collard : … l’étonnant Z de Jean-Luc Fafchamps où le dialogue avec l’électronique distille un exotisme de l’étrange.

Serge Martin, mars 2005

CD Melencholia si… (réédition) – Le Monde de la Musique

Au premier mouvement, noyade sublime dans un mystère insondable, on préférera tout de même les mouvements 2 et 4 de Melencholia Si…, plus accessibles…Umherliegende Objekten, le second mouvement, commence et s’achève avec de très toniques mouvements d’imitation du piano et des percussions. Cet assemblage de sonorités nous fait toucher enfin le rêve de Bartok : transformer le piano en instrument à  percussion. Cast a cold eye, contient un furieux mouvement ascendant du piano. Ce dernier est d’une telle longueur, d’un telle souffle (en réalité, il structure presque tout le mouvement) qu’il semble enfin incarner les expériences de mouvements mélodiques perpétuels de Jean-Claude Risset. (A Garden) Le compositeur parle d’ « ésotérisme et d’humour noir » dans sa musique. On ressent bien ici le second de ces éléments … dans ces sonorités graves et grinçantes, ces montées cancanantes du cor anglais ou barrissantes du cor. Le dernier mouvement accentue encore, mais sans lourdeur, ce « devenir animal », comme eût dit Deleuze, des instruments. Fafchamps parvient à préserver l’impression d’un ordre mystérieux dans les cacophonies les plus joyeuses. On ressent toujours la présence souterraine d’un « maître du jeu », un soupçon de stravinskisme. Voilà  un style réellement très original et maîtrisé. Poétique et drôle, et en tout cas une excellente surprise.

Jacques Amblard, janvier 2005

Création de la Lettre Soufie Gh – Crescendo

Ars Musica 2004… tandis que l’inspiration de Jean-Luc Fafchamps est plus grave, plus complexe et sans doute plus profonde, à  en juger par une grande pièce pour ensemble, Lettre Soufie Gh, qui clôturait le concert de Musiques Nouvelles… Cette pièce révèle une réelle nostalgie de l’orchestre…

Harry Halbreich, juin 2004

Création de la Lettre Soufie Gh – Le Soir

Ars Musica, ou les pigments d’un vitrail de découvertes… Lors d’un superbe concert donné par Musiques Nouvelles mardi au Marni,… la « Lettre Soufie » (Gh) de Fafchamps a témoigné d’un sens abouti de l’instrumentation, sa lenteur un peu obsédante y vibrant de timbres d’une authentique originalité…

Michel Debrocq, mars 2004

CD Melencholia si… – L’Expressmag

CD Melencholia si… – L’Expressmag

Un titre poétique pour une musique contemporaine qui ne l’est pas moins. Car, pour rassurer les détracteurs du genre, les deux œuvres de Jean-Luc Fafchamps réunies sur cet album du petit label belge Sub Rosa ne sont ni agressives ni hermétiques.

F.E., février 2003

CD Melencholia si… – Le Monde de la Musique

Cette recherche sur le timbre se poursuit avec A Garden… où Jean-Luc Fafchamps exploite la dynamique subtile et colorée des cinq instruments à  vent. La « virtuosité débridées » (Fafchamps) d’Un jardin est restituées avec talent par les membres de l’Ensemble Ictus, tout comme les interprètes de Melencholia Si… sont pénétrés par l’atmosphère mystérieuse que dégage la partition.

Frank Mallet, février 2003

CD de United Instruments of Lucilin / Foster – La Libre Culture

Raffinées, de grande virtuosité technique, enregistrées en présence des compositeurs, ces pièces offrent des climats – et même des langages – très différents, … avec, au centre, une perle : la « Lettre soufie » (D) de Fafchamps.

Martine Dumont-Mergeay, 2003

CD Melencholia si… – De Standaard

Voor wie de hedendaagse muziekscène een beetje volgt, zal Jean-Luc Fafchamps geen onbekende zijn. Als pianist is Fafchamps één van de vaste waarden van het Ictus-ensemble… Dan hij daarnaast ook een boeiend componist is, is minder bekend… A garden op de cd gespeeld door Fafchamps’ Ictus-kompanen. De subtiele klankpoëzie en een aan Ligeti verwant eclectisme leveren hier een indrukwekkend en persoonlijk resultaat op.

M.B., octobre 2002

CD Melencholia si… – La Libre Belgique

Une œuvre maîtresse de Jean-Luc Fafchamps, caractéristique de sa manière à la fois savante et sensuelle. On y retrouve son goût pour les percussions, piano compris, dont l’agogique irrépressible et les timbres diaprés bénéficient ici d’une interprétation incisive et poétique à la fois. « A garden »… est d’inspiration plus fantasque, parfois burlesque, mais toujours habitée par cette dimension organique qui caractérise la production du compositeur, et sa passion pour le pur bonheur sonore.

octobre 2002

Fafchamps, élaboration sur impulsion – La Libre Belgique

Fafchamps, élaboration sur impulsion – La Libre Belgique

Même si la musique de Jean-Luc Fafchamps semble jaillie en direct de sa plume, ou de ses doigts, elle est le résultat d’une succession de détours, pour la plupart involontaires et toujours déterminants

Les amateurs de danse, de piano, de création contemporaine, d’économie pure, de politique hospitalière, de chanson, de jazz, de variété, auront, chacun de son côté, et les plus syncrétiques des leurs, rencontré un jour Jean-Luc Fafchamps. Incontournable à  sa façon, pour autant que l’on procède par cercles distincts et limités, voici quelques années déjà  qu’il se concentre prioritairement sur le domaine de la composition. Deux de ses oeuvres sont en création au festival Ars Musica 2001: un quatuor à  cordes finement intitulé «Les Désordres de Herr Zoebius», le 20 (c’était hier), et une pièce pour soprano, violon alto, violoncelle et contrebasse, sur un texte d’Etienne Leclerq, «Puisque le retour», le 25. Rencontre.

C’est un garçon que l’on pourrait croire assez sombre sans la lueur d’humour qui danse dans son regard, et l’attitude de foncière bienveillance qui anime à  la fois ses propos et son contact. On le verrait bien comédien, ou philosophe à la Sorbonne, ou sélectionné pour présenter la collection automne de H&M, belle allure en tous cas, haute taille, voix grave et douce, pensée courant à la vitesse du laser et débit de même, sauf s’il s’agit des sentiments. Volontiers provocateur, il adore les paradoxes, soutenant tout et son contraire avec le même aplomb, à moins, simplement, que le ton familier de son discours abaisse la vigilance de l’interlocuteur sur la hauteur et la complexité de sa pensée

Bruxellois, né à Saint-Josse ten Noode il y aura bientôt quarante ans, Jean-Luc était le deuxième d’une famille de quatre garçons, position confortable paraît-il dans la mesure où on le laissait bien tranquille. «J’ai commencé le piano à  l’âge de six ans, mais c’était l’orgue qui m’attirait, j’en avais eu la révélation tout petit, c’était un choc physique, une entrée en transes. Puisqu’il n’y avait pas d’orgue à l’académie, je me suis rabattu sur le piano et ça s’est plutôt bien passé, j’ai démarré avec les Mikrokosmos de Bartok, qui m’ont fait retrouver le plaisir physique déjà éprouvé avec l’orgue, et le tempérament conciliant de certains de mes professeurs convenait parfaitement à ma nature indisciplinée.»

Du côté du collège de Jean-Luc, ça semble avoir été amusant aussi, surtout dans le domaine du théâtre; la musique traîne un peu, les études cartonnent, Jean-Luc se retrouve diplômé d’humanité sans avoir fini l’académie, et sans possibilité de présenter l’examen d’entrée au Conservatoire. Pour tuer le temps, il fait les sciences économiques, notamment à Saint-Louis, où il rencontre d’excellents professeurs de philo (Jean Florence et Alphonse Dewaelhens notamment) qui renforcent sa passion pour la spéculation intellectuelle; il réalise bientôt un brillant mémoire en économie pure sur «Les déterminants de coûts dans les hôpitaux généraux belges», qui lui vaut un prix interuniversitaire de 50.000 francs. Ce sera son seul salaire dans le domaine.

Car dans l’intervalle, et tout en poursuivant ses travaux économétriques, il a réussi à s’inscrire au Conservatoire de Mons, dans la classe de Mikhaïl Faerman, célèbre broyeur d’ivoire et néanmoins premier prix du Reine Elisabeth, musicien chaleureux, physique, professeur à peine plus âgé que l’élève, exemple plus fraternel que paternel de la dimension «naturelle» que Fafchamps voulait rejoindre à tous prix: «Faerman a soutenu ma volonté d’en finir avec ce raffinement construit qui signerait la fin de la vie»

Et ce n’était pas tout. Une autre vie parallèle occupait notre futur compositeur depuis ses quinze ans: le rock, l’improvisation, dans un genre plus ou moins jazz, ainsi qu’une activité régulière d’accompagnateur de chanteurs. «C’est une expérience formidable (que je pratique toujours) parce que si le chanteur est bon et tenant compte que souvent les chanteurs n’ont pas de formation musicale, le pianiste peut se mettre au service d’une vérité directe, un peu comme Bartok a découvert les lois de la musique dans les musiques populaires hongroises.»

Mais comment vit-on quand on lâche l’économie pure pour une musique qui ne l’est pas? Fafchamps donnait de la tête de tous côtés, beaucoup de musique appliquée, un peu de musique dite pure quand même: il chantait dans l’Ensemble vocal de la RTBF («quand je fumais assidûment, je parvenais même à atteindre le contre-mi»), il donnait des cours de piano en académie et des cours d’analyse musicale au Conservatoire de Mons, où il succéda à feu Fernand Leclercq (et où il occupe aujourd’hui un poste de professeur). «Je garde un sentiment mitigé vis-à-vis de l’analyse musicale, cette façon de paraphraser la musique en utilisant un autre médium que la musique elle-même. Je crains que cette démarche favorise les techniques d’invention plutôt que les techniques de découverte Je m’explique: au XXe siècle, on s’est tellement gargarisé de l’idée qu’il n’y avait pas de nature qu’on en est arrivé à une hypertrophie de l’invention; plutôt que de chercher dans l’ordre physique des choses ce qui pourrait justifier de nouvelles pistes, on a multiplié les systèmes arbitraires. L’école de Darmstadt, par exemple, s’est plus préoccupée de décerner des brevets d’inventeurs que de susciter la découverte, généralement taxée de naïveté parce qu’elle postule une idée de nature.»

Un jour, pourtant, Fafchamps a mis la musique «pure» au centre de ses activités; devenu membre (brillant) de l’Ensemble Ictus, il se familiarisa avec la création et s’orienta, en autodidacte, vers la composition. «D’une part, j’ai distingué les limites des musiques «appliquées» où le contexte m’était imposé, d’autre part, j’ai découvert qu’il n’y avait pas que des «inventeurs» mais aussi des «découvreurs», des Ligeti, des Grisey etc., et donc j’ai vraiment commencé à composer. J’avais trente ans.»

La première pièce de Fafchamps, écrite pour deux pianos et créée au Botanique par l’auteur en duo avec Laurence Cornez, fait appel aux langages de Scriabine et de Ligeti, «sans savoir que Grisey avait ouvert la voie, vingt ans plus tôt» Sur la lancée, se crée le fameux Bureau des pianistes (qui deviendra Bureau des Arts) ainsi que Musica Libera. Les créations se multiplient, saluées unanimement, les effectifs se déploient, les combinaisons poursuivent leurs explorations. Avec, toujours, une intense vie pulsionnelle au cœur de la musique.

Aujourd’hui, celui qui est devenu un compositeur à part entière se présente au public avec «Les Désordres de Herr Zoebius». Ce quatuor en création, «sans doute le seul de ma carrière», où la chaotologie trouve largement sa place, s’inspire d’une BD imaginaire pour partir à la recherche du point de bascule entre l’hyperdéterminisme et l’aléatoire (à ne pas confondre avec le combinatoire et ses diktats), démarche dans laquelle les fonctions utilisées autrefois en macroéconomie auront été très utiles au compositeur.

Martine Dumont-Mergeay, mars 2001

Création des Désordres de Herr Zœbius – Le Soir

Vogler contrôlé, Danel osé… Le lendemain, c’était au tour du quatuor Danel : Ils en profitent pour créer le « Quatuor » de Fafchamps, se couler dans son troisième mouvement et se laisser tenter par l’harmonie et l’orientalisme de ses « ragas ».

Xavier Flament, mars 2001

Comment une courbe… – Le Soir

Comment une courbe… – Le Soir

Ars Musica les oreilles en bourgeon… On retrouve les mouvements ondulatoires à  la base des nouvelles œuvres de Jean-Luc Fafchamps et Benoît Mernier : dans une effervescence envoûtante dans le « S » du premier…

Serge Martin, mars 2000

Création de Eidophonia / Sur les bords de la caméra (Storck) – La Libre Belgique

Ictus se fait neuf toiles : de courtes pièces de compositeurs belges conçues pour de vieux courts métrages…. Modernité ou, plus exactement, modernités, tant les partitions étaient d’inspirations diverses. Tout l’art résidait donc à  trouver le juste milieu entre accompagnement et contrepoint, ou entre prétexte et redondance. Fafchamps, justement, fut un de ceux qui y parvint le plus joliment sur les images de Storck…

Nicolas Blanmont, mai 1998

Création de Melencholia si… – La Libre Culture

Ars Musica : Fafchamps redécouvre le feu. Au Bota, quatre œuvres pour percussions magnifiées par le quatuor Ictus. Création… et Jean-Luc Fafchamps lui-même dont « Melancholia si… » donné en création mondiale a ouvert la soirée. Inspirée d’une gravure homonyme de Dürer… Melancholia si se présente à  la fois comme un catalogue formel lisible et comme une formidable explosion sensuelle…. Schéma de la sonate classique en filigrane, usage certain des résonances harmoniques et goût marqué pour la beauté formelle des sons créent le contexte chatoyant dans lequel va s’inscrire un discours tour à  tour ironique, tendre ou violent. Pleine maîtrise : du métal au bois, du bois à  la peau, à  travers la virtuosité des interprètes, une extrême sensualité traverse l’écriture et sa réalisation jusqu’à  ce qu’au terme des investigations demeurées sans réponse, intervienne le mouvement final, affirmant de toute la force de l’instrumentarium au complet le désir « rageur de vouloir tout savoir et tout embrasser ». Cet assaut de l’oreille et des sens auquel on ne demande qu’à  céder, est mené par des musiciens en pleine maîtrise, conduisant la musique autant que le spectacle sous le regard du public : dans un nouveau défi (sans espoir) Prométhée chasse la « Melancolia », c’est magnifique.

Martine Dumont-Mergeay, mars 1996

CD Attrition – Revue et corrigé

CD Attrition – Revue et corrigé

Jean-Luc Fafchamps « Attrition » …Connu pour ses enregistrements de Morton Feldman, J.L. Fafchamps signe là son premier disque comme compositeur. Ses pièces époustouflantes par leur calme et leur clarté sont interprétées respectivement par le Bureau des Pianistes, le Balanescu Quartet et le Quatuor Quadro, enfin, Martine Kivits dans une pièce pour voix seule. Une réussite totale !

A.D., janvier 1994

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10/05/2024 20:00... : Création d’une drôle de “surprise” pour piano

Stephane Ginsburgh (piano)
Nuits Botanique, Bruxelles (horaire à confirmer)

10/05/2024 21:00... : “Kiki à Paris” en tournée

Spectacle dédié à la muse de Man Ray et aux icônes qui l’ont suivie
J’voudrais pas crever (texte de Boris Vian) et toutes sortes d’arrangements
Albane Carrère (mezzo-soprano), Elsa De Lacerda (violon), Gaëlle Solal (guitare).
Centro Culturale Nostr@domus, Baveno, Italie

11/05/2024 21:00...11/05/2024 21:00 : “Kiki à Paris” en tournée

Spectacle dédié à la muse de Man Ray et aux icônes qui l’ont suivie
J’voudrais pas crever (texte de Boris Vian) et toutes sortes d’arrangements
Albane Carrère (mezzo-soprano), Elsa De Lacerda (violon), Gaëlle Solal (guitare).
Teatro Somsi, Gazzano, Italie

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