[…] Entre dissonances et rythmiques qui sont très loin d’être statiques, ce disque dépasse allègrement les contours les plus connus de la musique contemporaine. Ces cinq pièces sont de réelles constructions qui se présentent quasiment comme des éléments vivants mais aussi spirituels. […] Fafchamps démontre ici que même si la musique contemporaine demeure dans le champs de l’abstraction elle possède toujours une marge de manœuvre qui lui permet d’ouvrir de nouveaux espaces. Et ici, ces nouveaux espaces sont encadrés selon un schéma préétabli par Fafchamps lui-même qu’il explique très bien dans le livret du disque. Bien entendu, cela ne changera en rien le fait qu’un disque comme celui-ci restera dans le cercle d’initiés pour lequel il est destiné mais il prouve que la musique contemporaine ne sera pas comme le latin, une langue morte.
Fabien, octobre 2013