Fafchamps à la conquête de l’absolu…. En musique, la liberté totale n’est pas la seule voie de salut. C’est la démarche suivie par Jean-Luc Fafchamps dans son cycle des « Lettres Soufies », inspiré par la méthode d’incantation de la Da’Wah. Notre compatriote donnait ce jeudi 16, au Palais des Beaux-Arts, le premier mot complet de ce cycle. Ce fut sans doute le concert le plus fascinant d’Ars Musica. parce qu’il pose autant de question qu’il en résout. Chaque pièce impose une ambiance très caractéristique, les pages pour ensemble faisant alterner des atmosphères très tranchées, de la force explosive de « S » au lent envoûtement de « Gh », des surgissements cinglants de « Z » aux plus prévisibles répétitions de « D ». Elles étaient entourées de deux vastes partitions pour grand orchestre, dans la lignée de Varèse ou Xenakis. Le résultat est impressionnant et les trouvailles d’orchestration fusent…

Serge Martin, mars 2006

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